08/09/2014

♥ ~ 1/2 Histoire attendrissante d'un témoignage d’une dame âgée... "le regard des autres" ✔


En Français et Italiano 
 "image sur le net"

~Désormais je suis vieille~  "à réfléchir un peu"


Un matin d’été  avec mon joli manteau,  mes nouvelles chaussures qui ressemblent à des charentaises «à cause de mes chevilles gonflées»  et  mes chaussettes légèrement de travers  dans un super marché péniblement je poussais mon cadis  à  provisions..

Les gens me dévisageaient avec insistance et curiosité, comme si j’étais une bête de cirque, je pense qu'ils trouvaient curieux ou ridicule qu'en plein été j'avais un manteau et les chaussures qui ressemblent à des charentaises, et en plus j’avais du mal à marcher du fait que mes jambes ne me  soutiennent plus comme avant .
Du coup j’avais honte de moi,  je voulais être invisible j’avais « presque » les larmes qui me montaient aux yeux, je ne savais plus si je devais retourner à la maisons sans mes courses,   puis fièrement je repris les allées dans ce grand supermarché

Le temps est bien passé sur moi,  mon corps change peu à peu les forces m’abandonnent:
Mon cœur bat un rythme bien différent, un rythme fou à faire croire aux autres que c’est moi la sénile, les talons aiguilles me rechignent  ne savent plus me tenir debout, tout doucement mes os se tassent, ils sont devenus fragiles comme du verre, et le regard est honteux…

Je me rappelle ma jeunesse avec d’autres enfants dans un couvant sans âme ni tendresse
Moi aussi j’ai eu des parents des frères et des sœurs, je rêvais toujours avec les yeux ouverts à mon avenir heureux, avec beaucoup d’enfants, et  un prince charmant près de moi..

À 23 ans je suis une maman heureuse avec son petit Zorro puis d’autres petits Zorros et princesses, hélas le prince n’était pas charmant, le rêve n’était pas non plus comme dans mes attentes.... à 35 ans je suis une maman sans sans prince charmant, je dois alors être le prince et la cendrillon  pour ces petits innocents, les aider à se construire du mieux que je peux, à les faire devenir des grands, sans maladies ni chagrins ni famines…
Les enfants grandissent très vite avec des caractères à l’aigre-doux. Sans me déplaire pour cela …

Puis ils sont partis pour construire leur propre famille,  ils sont occupés à leur vie et famille, tandis que moi je m’approche avec résignation de ma solitude de vieillesse. Les jours de silence et les nuits d’insomnie sont mes amis fidèles, j’imagine mon futur dans l’angoisse et obscur…

Je suis désormais vieille, mes jambes me soutiennent mal, elles tremblent un peu, le cœur ne suit plus mon mental qui est resté jeune, ma main tremble pour me nourrir.
Maintenant à mes cotés il y a un nouveau un vrai prince charmant, l’amour de mes enfants et leur enfants me comble de bonheur, surtout quand ils me disent mamie je t’aime, j’aime tes plats cuisinés, ce mots me font voler sans ailes dans un paradis merveilleux .

Mon futur de vieillesse je le vois heureux et serein  maintenant je regarde mes rides et ma chevelure blanche dans un vieux miroir et je suis heureuse car chaque ride et chaque mèche blanche me rappellent les nuits sans sommeil pour un enfant malade, mes larmes cachées pour lui avoir fait subir l'isolement par le lâche abandon paternel...

Dans ces rides, ces os fragiles je revois toute ma jeunesse sans amour, le combat douloureux et difficile d'une mère isolée, la peur qui me paralysait de ne pas réussir à les protéger, de ne pas être capable à boucler les fins de mois, et la honte de ne pas leur offrir les mêmes choses "jouets, vêtements" qu'ont leurs camarades,  l’angoisse permanente si un jour je ne peux pas chauffer la maison, les priver de viande dans leur assiettes et si un huissier venait frapper à ma porte...

Pour toutes ces raisons je me dis : "OK!! OK je suis vieille, ma jeunesse lâchement m’as quittée sans me prévenir, tous ces regards me font très mal...
Si seulement, ils savent qui vit à l’intérieur de ce corps désormais déformé, et quelle guerre a du combattre, si seulement ils savaient regarder dans mes yeux et y lire mon histoire... si... et si seulement...alors ils verront leur propre image dans un futur proche, dans mes rides leur jeunesse vigoureuse, ils auront compris que dans un temps pas lointain ils seront comme cette petite vieille que tous envisagent sa vie qui s’enfuit peu à peu.

Je suis rentrée toute fière de moi d’avoir survécu à ces  regards méprisants, j’ai alors senti le besoin d’écrire une lettre à mes enfants… "filles et garçons"
"Lina Randazzo"
 Copyright ©
.......♥
Cher enfant 
C'est avec ma main tremblante   les yeux humides et avec mon accent  étranger qui te fais tant rire que je t'écris ces quelque mots....
.......... la suite     2/2  ...

"une image trasformée par moi" 

In  ITALIANO
• Storia che intenerisce di una testimonianza di una  signora anziana...  "lo sguardo degli altri"...  ( in 2 parti)

~Oramai sono vecchia~ "per riflettere un pò"
Una mattina d'estate con un bel capotto, le mie nuove scarpe che somigliano alle charentaises "a causa delle mie caviglie gonfie" e le calze leggermente di traverso in un supermercato spingevo con fatica il mio carrello a provviste...

La gente  mi visagiava con insistenza e curiosità, come  se ero una bestia di circo, penso che trovavano curioso o ridicolo che in pieno estate avevo un capotto, e che di più facevo fatica a camminare per il fatto che le mie gambe non mi sostengono più come prima.
Improvisamente avevo vergogna di me, volevo essere invisibile avevo "quasi" le lacrime che salivano agli occhi, non sapevo più se dovevo tornare a case senza la mia spesa, poi fieramente riprendo le mie corsie in questo grande supermercato

Il tempo è ben passato su me, il mio corpo cambia a poco a poco, le forze mi abbandonano:
Il mio cuore batte un ritmo molto differente, un ritmo pazzo a fare credere agli altri che sono io la senile, i tacchi a spillo mi contestano, non sanno più tenermi in piedi, pian piano le mie ossa si tassano son diventati fragili come il vetro, e lo sguardo è vergognoso

Mi ricordo la mia gioventù con altri bambini in un convento senza anima ne tenerezza  
Anch’io ho avuto dei genitori fratelli e sorelle, sognavo sempre con gli occhi aperti al mio futuro felice, con molti bambini, ed un principe affascinante accanto

A 23 anni sono una mamma felice con il suo piccolo Zorro poi altri piccoli Zorri e principesse, pultroppo il principe non era affascinante, il sogno non era neanche lui come nelle mie attese...a 35 anni sono una mamma senza il suo principe affascinante, devo essere allora io il principe ed la cenerentola per questi piccoli innocenti,  aiutarli a costruirsi del meglio che posso, a farli diventare grandi, senza malattie né tristezza né carestie… I bambini crescono molto rapidamente con un carattere all'agro dolce. Senza per questo dispiacermi

Poi loro son partiti per costruire la loro famiglia, sono occupati alla loro vita e famiglia, mentre io mi avvicino con rassegnazione alla mia solitudine di vecchiaia
I giorni di silenzi e le notte d'insonnia sono i miei amici fedeli, immagino or il mio futuro nell’angoscia e nero

Sono oramai vecchia, le mie gambe mi sostengono male, tremano un poco, il mio cuore non seque più il mio mentale che è rimasto giovane, la mia mano trema per nutrirmi.

Adesso al mio fianco c'è un nuovo ed un vero principe affascinante, l'amore dei miei figli ed i loro bambini mi colmono di felicità, soprattutto quando essi mi dicono nonnina ti amo, amo i tuoi piatti cucinati, queste parole mi fanno volare senza ali in un paradiso meraviglioso.

Il moi futuro di vecchiaia lo vedo felice e sereno, adesso guardo le mie rughe e la mia capigliatura bianca in un vecchio specchio e sono felice perché ad ogni rugha ed ogni ciocca bianca mi ricordano le notti in bianco per un bambino ammalato, le mie lacrime nascoste per avergli fatto subire l'isolamento per il vigliacco abbandono paterno...

In queste rughe, e queste ossa fragili rivedo tutta la mia gioventù senza amore, la lotta dolorosa e difficile di madre isolata, la paura che mi paralizzava di non riuscire a proteggerli, di non essere capace a chiudere le due estremità di fin mese, e la vergogna di non offrir loro le stesse cose "giocattoli, vestiti", dei suoi compagni, l'angoscia permanente se un giorno non posso riscaldare la casa, privarli di carne nei loro piatti, e se un nottaio  venisse a bussare alla mia porta...

Per tutti questi motivi mi dico : "OK!! ok sono vecchia, la mia gioventù mi ha vilmente abbandonata senza avvertirmi, tutti questi sguardi mi fanno molto male...
Se solamente sappessero chi vive dentro questo corpo ormai deformato, e quale guerra ha dovuto combattere..se solamente sappessero guardare nei miei occhi e leggerci la mia storia... e se… e se... solamente allora vedranno la loro propria immagine in un futur prossimo, nelle mie rughe la loro gioventù vigorosa, loro avranno compreso che, fra un tempo non lontana saranno come questa piccola vecchia che tutti guardano di traverso la sua vita che fugge poco a poco

Sono rientrata  tutta fiera di me di essere sopravvissuta a questi sguardi sprezzanti, ho sentito allora il bisogno di scrivere una lettera ai miei figli
"Lina R.
Copyright © 
.......♥
Caro figlio mio

È con la mano tremando, gli occhi umidi e con il mio accento straniero che ti fa tanto ridere che ti scrivo queste parole....
 ...segue  2/2

• 2/2 Histoire attendrissant d'un témoignage d’une dame agée... "le regard des autres"... (2eme parties)

07/09/2014

• 2/2 Histoire attendrissant d'un témoignage d’une dame âgée... "le regard des autres"... (2è partie) ✔

                                                                                              "photo de moi qui écris la lettre"

Après sa sortie journalières au supermarché du petit village une vieille dame se pressa à écrire à ses enfants une lettre pour les remercier en lurs avouant "au passage" des petites révélations du passé ou pour leur rappeler quelques valeurs de la vie qui se perdent...  
C'est un petit message attendrissant qui donne de l’espoir ou  peut-être pour bien réfléchir un peu.

~ Cher enfant 
C'est avec ma main tremblante, les yeux humides et avec mon accent d'étrangère qui te fais tant rire que je t'écris ces quelque mots...

Mon enfant chéri enseigne-moi à ne pas pleurer et à admirer les belles choses de la nouvelle technologie sans perdre patience.  
Apprends à te préparer à mon long voyage, et vois avec mes yeux la beauté qui est dans ton  cœur quand vous êtes tous réunis dans une atmosphère de paix, admire avec mes yeux ce grand bonheur quand vous êtes complices dans les moments de joies et solidaires dans les moments difficiles.
Rappelle-toi que, je ne vous ai jamais menti quand je vous disais qu'un zèbre pouvait voler, quand je vous racontais qu'une biche dormait si vous étiez tristes de sa mort, et qu'un rêve on pouvait le réaliser, il suffisait d’y croire seulement.

Je ne vous ai jamais menti quand je faisais semblant de chercher une lettre que votre père vous avait envoyée, et que en réalité elle n'était jamais arrivée... Non je n’ai pas mentis quand je vous disais que votre père vous avait téléphoné pendant que vous étiez à l'école, en faisant semblant d'avoir oublié ce qu'il m'avait dit de vous dire, vous étiez en colère envers moi mais heureux de savoir qu'il vous cherchait, en réalité le téléphone restait toujours muet...
Ce n’était pas des mensonges quand je cachais mes larmes "pour vous avoir menti" en vous disant que c'étaient les oignons qui me faisaient pleurer...

Non ce n'étaient pas des mensonges mais seulement de l’amour, je voulais vous protéger à ma façon de la réalité du monde qui nous entourait, «chaque chose en son temps» je me disais.

Dans mon cœur je savais que, en grandissant vous auriez compris le vrai fonctionnement du monde comme j'ai dû apprendre moi aussi avec vous, vous étiez mes plus efficaces enseignants à m’apprendre les ficelles de la vie, les métiers les plus improbables, «infirmière, psy, docteur, comment gérer un budget, et même la dureté d’un camionneur, et «pour cela je ne vous ai pas assez remercié»  mais dans ces moments là, pour moi, il était plus important de vous laisser vivre votre vie d'enfants sans peurs, et sans soucis, à quoi bon aurait servi de vous accabler par les problèmes et les difficultés d'un adulte..

Je savais déjà que serait arrivé aussi pour vous le temps des inquiétudes, et que vous aussi aurez une famille, et aujourd'hui toutes les choses même si petites qu’elle soient que je vous ai apprises, vous les transmettrez à vos enfants, rappelez-vous toujours de leur enseigner à aimer, à pardonner, à respecter...

Vous aussi vous raconterez des histoires à dormir debout pour leur faire manger les épinards qu,ils haïssent tant, leur faire croire aussi qu,ils dégustent une bonne boulette de viande alors qu'en réalité il s'agit d'une boulette de tomates et aubergines.

Vous aussi vous direz beaucoup de mensonges quand ils vous demanderont une nouvelle technologie et vous ne pouvez pas la lui offrir parce qu'il vous restent les dernières économies pour leur acheter le lait ou payer le loyer  même si vous savez qui ce n'est pas beau de le raconter des mensonges.

Tu vois mon fils? tu n'a pas le choix, tu es obligé de mentir à ton tour, pour ne pas les décevoir pour continuer à voir leur petits yeux heureux quand ils te regardent avec confiance et que tu ne les décevras pas.

Alors tu entres dans une guerre à l'intérieur de toi même, une voix te dit de leur dire la vérité que cela les prépare dans la vie active,,,,  mais comment leur dire qui n-y a pas d’argent? Tu ne travailles pas, tout dépend que de toi, tu n'as aucune famille pour te venir en aide,,,  mais tu ne veux pas les décevoir eux savent que tu es leur héroïne celle qui travaille quand ils sont à l'école, tu ne peux pas leur dire que tu es tombée malade...tu ne veux pas qu’ils comprennent si petits ce qu'est la vraie vie...

Tu es contrainte de mentir tu ne veux pas décevoir leur joie de croire encore à Père Noël, croie-moi ils auront tout le temps pour comprendre la vraie vie, laisse-les encore rêver, ils auront leur temps de  responsabilités, laisse-les vivre leur vie insouciante,,,

Mon enfant pour le moment je te demande seulement de rester à mes côtés, d'essuyer mes larmes de joies de vous voir tous ensemble, d'accepter mes douleurs de vieillesse, de m’épauler quand les rêves ne frapperont plus à ma porte, mais surtout aie confiance en toi même, même quand le doute t’aveugle, quand les autres te trahissent, ne cache pas tes larmes de douleur quand je ne me rappellerai plus ton visage, ou qui tu es...dans ce moment là, il te suffit de prendre ma main entre les tiennes et je saurai qui tu es, sache que tout au fond de mon cœur tu seras toujours une partie de moi, une larme cachée, et que je t’ai tant aimé même dans tes reproches….

Mon fils ne pense pas que je suis sénile, n'ai pas peur de regarder mes rides et ma chevelure argentée, n'ai pas honte de moi si ma parole  n'est pas éloquente, ne détourne pas ton regarde si ma main ne trouve pas la bouche et brode mes habits de nourriture, ne perds pas patience quand tes mots n'arrivent pas à mes oreilles et que je te répète "qu’as tu dis?"

Ne me regarde pas toi aussi comme un bête de cirque, de toi ça me ferait tant souffrir, laisse-les aux autres toutes ces idées reçues de vieille sans cervelle, tu me connais, tu sais qui je suis, regardes-moi avec tes yeux d'enfant quant tu me disais "je t'aime maman ton petit Zorro"  et accompagne moi avec ton amour dans mes derniers jours...

Mon fils ma fille je t'aime Maman ♥
"Lina Randazzo"
Copyright ©    


   "Photo avec des droits d'auteur"

  In  ITALIANO
Dopo la sua  uscita giornaliere al supermercato del piccolo villaggio una signora anziana si affrettò a scrivere ai suoi figli una lettera per ringraziarli confessandole "al passaggio" delle piccole rivelazioni del passato, o per ricordare loro alcuni  valori della vita che si perdono…  è un piccolo messaggio commovente che da speranza o forse per ben riflettere un pò.

~ Caro figlio mio

È con la mano tremando, gli occhi umidi e con il mio accento straniero che ti fa tanto ridere che ti scrivo queste  parole....

Figlio mio insegnami a non piangere ed ad ammirare le belle cose della nuova tecnologia senza perdere pazienza.
Impara a prepararti del mio lungo viaggio, e vedi con i miei occhi la bellezza che è nel tuo cuore quando voi siete tutti riuniti in una atmosfera di pace, ammira con i miei occhi questa grande felicità quando voi siete complici nei momenti di gioie, e solidali nei momenti difficili.

Ricordati che, io non vi ho mai mentito quando vi dicevo che una zebra potesse volare, quando vi raccontavo che una cerva dormiva se voi eravate triste della sua morte, e che un sogno si poteva realizzare bastava solamente crederci.

Non vi ho mai mentito quando facevo finta di cercare una lettera inviatavi da vostro padre che in realtà non era mai arrivata...No non ho mentito quando vi dicevo che tuo padre vi aveva telefonato mentre voi eravate a scuola, facendo finta di aver dimenticato ciò che mi aveva detto di dirvi, voi eravate arrabbiati verso me, ma felici di sapere che vi cercava, in realtà il telefono restava sempre muto...
No, non errano bugie quando nascondevo le mie lacrime  "per avervi mentito" dicendovi che erano le cipolle che mi facevano piangere.

No non erano bugie ma solamente amore, a modo mio volevo proteggervi della realtà del mondo che ci circondava, "ad ogni cosa al suo tempo"  mi dicevo.

Nel cuor mio sapevo che da grandi avreste capito il vero funzionamento del mondo come ho dovuto imparare anch'io con voi, voi eravate i miei più efficaci insegnanti ad impararmi le vere funicelle della vita, ed i mestieri più improbabili, "infermiera, psicologo, dottore, come gestire un bilancio, ed anche la durezza di un camionista, e "per tutto ciò non vi ho abbastanza ringraziato" ma in quei momenti per me era più importante lasciarvi vivere la vostra vita di bambini senza paure, e senza preoccupazioni, a che buon sarebbe servito affliggervi anche a voi dei problemi e le difficoltà d'un adulto..

Sapevo già che sarebbe arrivato anche per voi il tempo delle inquietudini, e che avrete anche una famiglia, ed oggi tutte le cose che vi ho insegnato anche nel suo piccolo che essi siano, li trasmetterete ai vostri figli, ricordatevi sempre ad insegnargli ad amare, perdonare, rispettare..

Anche voi racconterete storielle a dormire in piedi per fargli mangiare gli spinaci che odiano tanto, fargli anche credere che, degustano una buona polpettina di carne che in realtà non è altro che una polpettina di pomodori e melanzane.

Anche voi direte tante menzogne quando vi chiederanno una nuova tecnologia e non potette offrirgliela perché vi restano le ultime economie per acquistargli il latte o pagare l’affitto.

Vedi figlio mio? non hai scelta, sei obbligato a mentire al tuo turno, per non deluderli per continuare a vedere i loro piccoli occhi felici quando ti guardano con fiducia e che non li deluderai.

Allora entri in una guerra dentro di te stesso, una voce ti detta di dir loro la verità che ciò li prepara nella vita attiva... ma come dirgli che non c’è denaro? non lavori, tutto dipende che da te, non hai nessun famiglia per venirti in aiuto, ma non vuoi deluderli, essi sanno che sei la loro eroina quella che lavora quando sono a scuola, non puoi dirgli che sei ammalata… tu vuoi che comprenderanno da piccoli ciò che è la vera vita...

Sei costretta di mentire non vuoi deludere la loro gioia di credere ancora a Babbo Natale, credimi avranno tutto il tempo per capire la vera vita, lasciali ancora sognare, avranno tempo alle responsabilità, lasciali vivere la loro vita spensierata,,,

Figlio mio per il momento ti chiedo solamente di restami vicino, di asciugare le mie lacrime di gioia nel vedervi tutti insieme, di accettare i miei dolori di vecchiaia,  di sostenermi quando i sogni non busseranno più alla mia porta, ma  sopratutto abbi fiduccia in te steso anche quando il dubbio ti accieca, quando gli altri ti tradiscono, non nascondere le tue lacrime di dolore quando non mi ricorderò più il tuo viso o chi sei in quel momento là, ti basta di prendere la mia mano tra le tue mani e saprò chi sei, sappi che infondo del mio cuore sarai sempre una parte di me, una lacrima nascosta, e che ti ho tanto amato anche nei tuoi rimproveri…

Mio figlio non pensare che sono senile, non avere  paura di guardare le mie rughe e la mia chioma argentata, non avere vergogna di me si la mia favella non è eloquente, non deviare il tuo guardo se la mia mano non trova la bocca e ricama i mie vestiti di cibo, non perdere la tua pazienza quando le tue parole le mie orecchie non li sentono più e ti ripeto "che cosa hai detto?"

Non guardarmi anche tu come una bestia da circo, di te mi farà molto soffrire, lasciali agli altri tutte queste idee ricevute di vecchia senza cervello, tu mi conosci, tu sai chi sono, guardami con i tuoi occhi di bambino quanto tu mi dicevi "ti amo mamma il tuo piccolo Zorro"  e accompagnami con il tuo amore nei miei ultimi giorni...

Figlio mio Figlia mia ti voglio bene Mamma ♥

"Lina Randazzo"
 Copyright © 

 ...♥            

06/09/2014

Prisonnière de mémoires ◘ Prigioniera di memorie ~ ✔



 (presque toutes les images des poésies sont trouvées sur le web..◘.. quasi tutte le immagine delle poesie sono trovate sul net)  

~ Prisonnière de mémoires …    

Le souvenir c’est une mémoire
qui peut encourager ou détruire
souvenirs incrustés dans la mémoire
souvenirs à effacer ou à conserver

Mémoires qui dorment
mémoires qui se rebellent
cascade de souvenirs envolés
cascade de larmes séchées

 Effacer la mémoire de ta tristesse
chercher dans la mémoire
le sourire dans tes yeux profonds
chercher le souvenir de ton amour

Souvenir d’une jeunesse dérobée
oublier la douleur de l’orphelin
construire l’avenir d’aujourd’hui…mais
vivantes mémoires du passé sans toi

Lina  Randazzo

06/09/2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
....╗§ ▒ § ╗...

~ Prigioniera di memorie ~

Il ricordo è una memoria
che può incoraggiare o distruggere
ricordi incrostati nella memoria
 ricordi a cancellare o a conservare

Memorie che dormono
memorie che si ribellano
cascata di ricordi volati via
cascata di lacrime asciugate

Cancellare la memoria della tua tristezza
cercare nella memoria il
sorriso nei tuoi occhi profondi
cercare il ricordo del tuo amore

Ricordarsi di una gioventù rubata
dimenticare il dolore dell'orfano
costruire l'avvenire di oggi…ma
viventi memorie del passato senza te

Lina Randazzo

06/09/2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

...♥

 

02/09/2014

Septembre ◘ Settembre ✔


 ~ Septembre                                 " illustration de Fabrice Backes"

Dans le frais coucher de soleil de septembre,
s'endort tout doucement le petit village
invitant dans sa douce tiédeur d'automne.


Dans le matin brumeux de septembre,
se réveille tout doucement le petit village.
L'odeur aigre des vendanges à peine commencées,
installe dans les cœurs la douce saveur d'automne.


Dans ce jour pâle de septembre
se colore tout doucement le petit village.
Un voile léger de rosée réveille l'automne.


Dans le vent léger de septembre
des souvenirs nostalgiques revisitent le petit village.
Jeunesse laissée derrière les épaules,
lente comme la vieillesse, se rapproche l'automne.


Dans la torpeur de septembre
les feuilles jaunâtres ornent le petit village.
Capricieux comme un enfant s’avance l'automne


"Lina Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved.




 











~ Settembre ~

Nel fresco tramonto  di settembre
Si addormenta piano piano il paesello
Invitando nel suo dolce tepore l’autunno

Nella nebbiosa  mattina di settembre
Si sveglia piano piano il paesello
l’agro odor di vendemmia  appena cominciata
installa nei cuori  il dolce sapore d’autunno

In questo pallido giorno di settembre
Si colora  piano piano il paesello
Velo leggero di rugiada risveglia l’autunno

Nel lieve vento di settembre
nostalgici ricordi rivisitano il paesello
gioventù lasciata dietro le spalle
lento come una vecchiaia si avvicina l’autunno

Nel torpore di settembre
foglie giallastre ornano il paesello
capriccioso come una fanciullo si avvicina l’autunno

  "Lina Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
...♥

25/08/2014

Premier ♥ ◘ Primo ♥ ✔


~PREMIER  ~

Premières joies
Premiers doutes
Premières douleurs
Premier corps de femme
Premiers chagrins
Premier un jour à 15h
Premières nuits blanches
Premier effet étrange
Premier frangin
Premier consolateur
Premier modeste parfait
Premier dynastie de Romazzo
Premier amour de ma vie
Premier signe de ma vieillesse
Tu vois, tu es tout ça Rolando
je t’aime très fort toi
mon premier fils....

  "Lina Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
~~◘~~~~◘~~
~ Primo ~
Prime gioie
Primi dubbi
Primi dolori
Primo corpo di donna
Primi dispiaceri
Primo un giorno a 15h
Prime notti in bianco
Primo effetto strano
Primo fratello
Primo consolatore
Primo modesto perfetto
Primo dinastia di Romazzo
Primo amore della mia vita
Primo segno della mia vecchiaia
vedi, sei tutto ciò Rolando
ti amo molto forte tu !
tu il mio primo figlio......

 Lina  Randazzo
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
......♥

21/08/2014

Mélanie "V Romano"

Mélanie
 
Cogne le piano, grince le violon.
De bas en haut, de tout son long,
Mélanie, met la nuit, mais le nie.
Elle embrase les ombrages de la vie.
Elle sépare, s'empare et répare les cœurs.
Gronde le tuba, sonne la trompette.
De pare en pare, ce tête a tête,
Mélanie, ma mégalomanie.
Elle inspire un soupire, mille folies.
Elle devine et dissipe la divine frayeur.
Chante la mélodie, coule l'harmonie,
Bat le rythme de son cœur,
Elle nous sort de notre torpeur.
La symphonie conte la vie de Mélanie.
 

Valentin ROMANO
14 juillet 2014
Copyright ©
....║ ▒ ║... 
 Mélanie 

Batte il piano, cigola il violino.
Di in basso in alto, di tutto la sua lunghezza, 

Mélanie, mette la notte, ma  lo nega.
Lei attizza le ombre della vita.
Lei separa, impossessati e ripara i cuori

Gronda la tuba, suona la tromba.
Di orno ne orno, quella  testa a testa, 

Mélanie, la mia megalomania.
Lei ispira un sospiro, mille follie.

Lei indovina e dissipi il divino spavento.
Canta la melodia, cola l'armonia, 

Batte il ritmo del suo cuore, 
Lei ci esce de nostro torpore.
La sinfonia racconta la vita di Mélanie.


Valentin ROMANO
14 juillet 2014
Copyright ©

 ...♥

17/08/2014

R È O A... A S E R ~ ✔


R È O A … A S  E  R…

Regarde le ciel comme les nuages jouent avec le soleil
Écoute le chant des oiseaux cachés derrières les rameaux
Observe le crépuscule qui laisse sa place aux étoiles.

Regarde ! Écoute ! Observe ! Attends…
Attends le petit matin, la rosée qui joue avec le feuillage,
Sens le parfum autour de toi éparpillé par le vent insouciant,
Entends le bruit du petit fleuve déchaîné qui suit sa course

Attends !  Sens !  Entends !   Refuse …
Refuse toutes les pensées qui conduisent au désarroi,
Cache ta peine tout ou fond de tous ces éléments
et ton cœur reprendra son battement à la vie .


    « Lina  Randazzo » Copyright © 2012. All Rights Reserved.
           ~~~║░║~~~
G A O A... A  S  A  R...
Guarda il cielo come le sue nuvole giocano con il sole
Ascolta il canto degli uccelli nascosti  dietro i rami
Osserva il crepuscolo lasciare il suo posto alle stelle

Guarda! Ascolta! Osserva! Aspetta...
Aspetta il mattino la rugiada giocare con il fogliame
Senti il profumo intorno a te sparso per il vento spensierato
Ascolta il rumore del piccolo fiume in tempesta che segue la sua corsa

Aspetta!  Senti!  Ascolta!  Rifiuta...
Rifiuta tutti i pensi che conducono allo smarrimento
Nascondi la tua pena tutto in fondo di tutti questi elementi
ed il tuo cuore riprenderà il suo battito alla vita.


    « Lina  Randazzo » Copyright © 2012. All Rights Reserved.
...♥
 

03/08/2014

Ne pars pas ◘ Non partire ✔



~ Ne pars pas ~                                       "image travaillée par moi"
                              

J’aime te garder tout au fond de mon cœur
et  lire dans  le tien tous tes  silences
j’aime voir dans mes larmes
le doux reflet de ton visage
j’aime garder au creux  de mon cœur
les souvenirs d’enfants qui jadis nous unissaient
J’aime te serrer contre mon cœur,
écouter le son de ta voix qui me parle de toi
J’aime sentir dans mon silence
la chaleur des larmes  d'attente


J’aime t’offrir la chaleur de mes mots
et peu importe le verbe, la bonne orthographe
les rythmes rébarbatifs, les hexasyllabes,
ou encore les alexandrins…
avec toute la force des mots
je t’écris ces vers
dans la simplicité de mon amour…
je veux te garder avec moi
pour l’éternité, toi
mon grand frère bien aimé


Lina  Randazzo
3 août 2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
~ ~ ~  ▒ ║♥║ ▒  ~ ~ ~
~ Non partire ~

Amo custodirti tutto in fondo del mio cuore
e leggere nel tuo tutti i tuoi silenzi
amo vedere nelle mie lacrime
 il dolce riflesso del tuo viso
amo guardare al cavo del mio cuore
 il ricordo di bambini che un dì ci univa
 amo stringerti contro il mio cuore
ascoltare il suono della tua voce parlarmi di te
amo sentire nel mio silenzio
 il calore  delle lacrime di attesa


Amo offrirti  il calore  delle mie parole
ed poco importa  il verbo, buona ortografia
il ritmo dirupato, hexasyllabe,
o ancora alessandrini…
con tutta la forza delle parole
ti scrivo questi versi nella sua
semplicità del mio amore…
 voglio custodirti  con me
per l'eternità tu il
mio grande fratello tanto amato


Lina Randazzo
03-08-2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

...♥
 

02/08/2014

Entre la terre et le cieux "V Romano"



 Entre la terre et cieux

Balancée entre deux étés, fière elle triomphait ;
Écoutant le chagrin, la peur, d'un battement de cœur.
Les rugissements répétés. De tous les côtés.
L'entraînant dans un vrai bonheur, celui des vainqueurs;
Étouffant ses seules pensées, celles d'être aimée

Aventureuse féline, de la nuit domine ;
Malice du fond de tes yeux. Délice des dieux.
Et son regard m'endoctrine, ôte mon épine.
Les nuages, dans le ciel bleu, grondent malheureux ;
Inondent son cœur d'opaline, d'une pluie si fine.
Entre la terre et les hauts cieux, brillant ô, doux feu.

Valentin ROMANO

Copyright ©

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 Tra  la terra e i cieli

Dondolata tra due estati, fiera trionfava;
Ascoltando il dispiacere, la paura, di un batticuore.
I ruggiti ripetuti. Di tutti i lati.
Trascinandola in una vera felicità, quello dei vincitori;
Soffocando i suoi soli pensieri, queste di essere amata

Avventurosa felina, della notte domina ;
Malizia del fondo dei tuoi occhi. Delizia dei dei.
Ed il suo sguardo mi indottrina, togli la mia spina.
Le nuvole, nel cielo blu, grondano infelice;
Inondano il suo cuore di opalina, di una pioggia così fine.
Tra la terra e gli alti cieli, brillando oh, dolce fuoco.

Valentin ROMANO
 Copyright ©
...♥

22/07/2014

Les enfants qui s'aiment "Jacques Prévert"



Les enfants qui s'aiment                  (image sur le net)

Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour

 
"Jacques Prévert"



I ragazzi che si amano

I ragazzi che si amano si baciano in punta di piedi
Contre le porte della notte  
Ed i passanti che passano li segnano con il dito
Mais i ragazzi che si amano
Ne sono là per nessuno
Ed è solamente la loro ombra
Che trema nella  notte
Provocando la rabbia dei passanti
La loro rabbia, il loro disprezzo, le loro risa e la loro invidia
I ragazzi che si amano non sono là per nessuno
Loro sono altrove bene più lontano della notte
Ben più in alto del giorno
Dell'abbagliante chiarezza del loro primo amore

"Jacques Préve"


01/07/2014

Toujours toi dans ma vie ◘ Sempre tu nella mia vita ✔


~ TOUJOURS TOI DANS MA VIE ~                       "image sur le web"

J’aime allonger ma main désormais vieillie
vers les étoiles pour exorciser le rêve interdit.
Pouvoir échapper à la douleur de ce père qui me fuit
en rendant difficile tout contrôle de mon existence,
aucune explication, seulement le vide dedans et
l’incapacité de comprendre ce qui m'entoure


La vie devient l’habitude d’un fantôme entouré par
des gens toujours différents sans noms sans spontanéité,
c’est comme une prison qui m'écrase, il me reste de toi
seulement le relâchement de ton absence
apprendre à résister à la douleur et à la défaite
et puis quand avoir feint d'oublier la douleur,
être femme, et moi aussi parent, alors
recommencer à vivre, à sourire à la vie…


Soudain sans pitié une nouvelle douleur se répète
les nuits insomniaques me font sombrer dans une douce folie
chercher dans mes souvenirs des réponses jamais données
chercher entre la foule ton petit visage qui me fuit aussi,
mais ce nouveau drame est bien différent,
il n'existe pas de mots, ni de poètes, non plus
de ménestrels pour décrire ou crier la douleur.


On dit le temps efface tout, écourte la douleur
après avoir vécu en moi jour après jour,
mois après mois et d'avoir ouï ton cri primal
la haine me dévore, et la douleur de t’avoir perdue
m'envahit… NON!!!..


NON!! PERSONNE ne peut comprendre
la souffrance qui s’installe dans les entrailles
quand on perd une fille, la cicatrice reste toujours là
continue à brûler toute l'âme atrophiée,
la cohabitation avec mon être devient un
travail difficile, incapable de comprendre les
belles paroles de réconfort que diront les amis.


Cruellement on entend l'alarme d'une âme en peine,
un cœur oublié transporté dans l'ébriété paix nostalgique,
insensée exaltation qui confond rêve et réalité
c’est une porte ouverte à une douce névrose,
aucun psy, aucune étude sur ce sujet ne peuvent
donner un sens à la vie, te redonner à moi
te redonner la vie comme ce jour de ta naissance
demain tu aurais soufflé tes bougies…


On dit qu’écrire soulage la peine
Non !! c’est une utopie aucun écrit ne pourra
effacer cette douloureuse absence de toi…


Lina Randazzo
1 juillet 2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.
~ ~*~ ~
~ ~*~ ~
 ~ SEMPRE TU NELLA MIA VITA ~


Amo allungare la mia mano ormai invecchiata
verso le stelle per esorcizzare il sogno proibito.
Poter sfuggire al dolore di quel padre che mi fugge
rendendo difficile tutto controllo della mia esistenza
nessuna spiegazione, solamente il vuoto dentro e
l'incapacità di comprendere ciò che mi circonda.


La vita diventa l'abitudine di un fantasma circondato da
persone sempre diverse senza nomi senza spontaneità,
è come una prigione che mi schiaccia, mi resta di te
solamente il rilassamento della tua assenza
imparare a resistere al dolore ed alla sconfitta
e quando poi aver finto di dimenticare il dolore,
essere donna, ed anch’io genitore
allora ricominciare a vivere a sorridere alla vita …


Improvvisamente senza pietà un nuovo dolore si ripete
le notti insonnie mi fan sprofondare ad una dolce follia
cercare nei mie ricordi delle risposte mai date
cercare tra la folla il tuo visino che mi fugge anche
ma questo nuovo dramma è ben diverso,
non esiste parole, né poeti, neanche
menestrelli per descrivere o gridare il dolore.


Si dice il tempo cancella tutto, abbrevia il dolore
dopo avere vissuto in me giorno dopo giorno,
mese dopo mese e di avere udito il tuo grido primal
l'odio mi divora, ed il dolore di averti perso
mi invade...NO!!!..

  NO!!! NESSUNO può capire
la sofferenza che s'installa nelle viscere
quando si perde una figlia, la cicatrice resta sempre là,
continua a bruciare tutta l'anima atrofizzata,
la coabitazione con il mio essere diventa un
lavoro difficile, incapace di comprendere le
belle parola di conforto che diranno gli amici.


Crudelmente si sente l'allarme di un'anima in pena,
un cuore dimenticato trasportato nell'ebbrezza nostalgica pace,
insensata esaltazione che confonde sogno e realtà
è una porta aperta ad una dolce nevrosi,
nessun psicologo, nessun studio su questo argomento possono
dare un senso alla vita, ridarti a me
ridarti la vita come quel giorno della tua nascita
domani avresti soffiato le tue candeline...


Si dice che scrivere alleggerisce la pena
No!!! è un'utopia nessuno scritto non potrà
cancellare questa dolorosa assenza di te...


Lina Randazzo
1 luglio 2014
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

...♥
 

02/06/2014

Mémoires d'été ◘ Memorie d'estate ✔



~ MÉMOIRES D'ÉTÉ ~

 J’aime sentir l'odeur de l'été
qui se réveille lentement sachant
offrir à ma frénétique imagination
de longs voyages sur des vignobles à perte de vue.
J’aime l’été qui sait me transporter dans
l’ivresse paix nostalgique en me perdant
sur des champs de blé où le vent léger
fait danser des gigantesques coquelicots.

J’aime évoquer l’atmosphère des souvenirs
quand  le soleil brûlait mon petit  visage
J’aime me perdre dans le vaste pré où des
arbres fructifères sous un ciel sans nuages comme
des soldats se dressent avec harmonie en m'invitant
à allonger la main pour goûter leurs fruits
J’aime cette période d'été qui se réveille
 tout doucement et m'enivre de son parfum…

Mais rien n'est  comme dans mes souvenirs de fillette
jamais plus cette enivrante odeur de  moût ne me réveillera
aux chants faux des vignerons  qui foulent  à pieds nus tachés de  vin
Plus rien ne ressemble à ces lointains étés qui
consolaient ma triste  enfance,  restent désormais
mes  vagabonds souvenirs qui avec une douce mélancolie
se perdent  comme ces lointains  jours qui jamais
ne sauront dire adieu à ces moments de bref  bonheur.

J'aime le souvenir de l'été rue de Rome revoir
sur l'asphalte  des femmes siciliennes en rythme
battre  les gerbes de blé, étouffant le bruit
par d'incompréhensibles chants populaires
J’aime entendre l’écho de ces cris d’enfants courir derrière
des vieilles roues dégarnies résignés à la pauvreté
J’aime l’odeur de l’été que réveille en moi des souvenirs…
Mémoires oubliées,  refoulées,  d’une enfance déjà adulte.

"Lina  Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

http://youtu.be/oGllxJ_x9ww
http://youtu.be/qcffwMp-7r0

~ MEMORIE D’ESTATE ~
Amo sentire l’odore dell’estate
che si sveglia lentamente sapendo offrire
alla mia frenetica immaginazione
lunghi  viaggi su vigne a perdita d’occhio
Amo l'estate che sa trasportarmi nell'ebbrezza
pace nostalgica et perdendomi
su campi di grano dove il vento leggero
fa danzare giganteschi papaveri

Amo rievocare l'atmosfera dei ricordi
quando il sole bruciava il mio  visino
Amo perdermi nel vasto prato dove
alberi fruttiferi sotto un cielo senza nuvole come
soldati si drizzano con armonia  invitandomi
ad allungare la mano per assaggiare i loro frutti
Amo questo periodo d’estate che si sveglia
piano piano e inebriarmi del suo profumo...

Ma niente è come nei mie ricordi di bambina
mai più quel inebriante odore di mosto mi sveglierà
al canto stonato di vignaioli pestare  a piedi nudi macchiati di vino
Niente più assomiglia a quei lontani estate che
consolavano la mia triste infanzia, restano ormai
i miei vagabondi ricordi che con dolce malinconia
si perdono come quei lontani dì che mai sapranno
dire addio a quei momenti di breve felicità.

Amo il ricordo dell'estate via Roma rivedere
sull’asfalto donne siciliane in ritmo
battere i covoni di grano, soffocando il rumore
da incomprensibili canti popolari
Amo sentire l’eco di quei  grida di bambini
 correre dietro  vecchie ruote sguarnite rassegnati alla povertà
Amo l'odore dell'estate che risveglia in me dei ricordi…
Memorie dimenticate, repressi, di un'infanzia di già adulta

"Lina  Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

 http://youtu.be/DmpeVLpKGDA?list=PLBB635534E9A9D314
http://youtu.be/R6zjRqSxH2w?list=PLBB635534E9A9D314
http://youtu.be/6eAHZa67tKg?list=PLBB635534E9A9D314
http://youtu.be/3LZDDTPU5h8