06/09/2011

Les oiseaux du ciel ◘ Gli ucelli del cielo ✔



LES OISEAUX DU CIEL

Parfois ma pensée regarde au loin
elle va vers mon village
où les  terres vertes s'étendent à l’infini.
Les arbres majestueux ornent le ciel bleu.

Des nids pleins capturent 
mon regard d’enfant,
Une maman oiseau capture un
insecte pour nourrir son petit affamé.

Le vent léger court sur le blé doré.
Il suffisait du chant caché     
d'un rossignol pour me
faire sourire à la vie.

Le silence assourdissant de
la vaste plaine me réveille
 en chant solitaire,
comme un écho qui déplore...

Toi aussi moineau, tu chantes
 ta plainte dans un hymne solitaire
 à la maman qui n’est plus, 
à un ami tué par le chasseur.

Ma pensée lointaine s’évanouit 
au sourd  pan-pan! d'un fusil…
Restent les larmes amères
pour irriguer mon visage.

Toi chasseur admire ces oiseaux
leurs plumes des mille couleurs
jouant dans le ciel, je voudrais donc t'implorer,
laisse-les chanter en liberté.

Une de tes fillettes peut-être
est en train d'admirer cette
 branche en fleur qui brode le ciel.
Elle écoute le bref chant du moineau,
et les grelottants  couic-couic de
chaudes nichées puis…

Elle s'endort enchantée entre les
gazouillis, le chant du moineau,
et un de tes regards heureux.
Dans ses yeux fermés dansent  les
moineaux de mille couleurs…
Et il germe en chaque cœur, la fleur de l'espoir.

"Lina Randazzo"
Copyright © 2012. All Rights Reserved
 http://www.youtube.com/watch?v=ZjhqWc3sXLg musica di E. Morricone













GLI UCELLI DEL CIELO
Il mio pensiero guarda talvolta in lontananza
va verso il mio villaggio
dove terre verdi si distendono all'infinito.
Alberi maestosi ornano il cielo blu.

Dei nidi pieni catturano
il mio sguardo di bambina,
Un mamma uccello cattura un
insetto per nutrire il suo piccolo affamato.

Vento leggero corre sul grano dorato.
Bastava un canto nascosto
di un usignolo per farmi sorridere alla vita.

Il silenzio assordante della
vasta pianura mi sveglia
in canto solitario,
come un'eco che deplora...

Ache tu passero, canti
il tuo lamento in un inno solitario
alla mamma che non è più,
ad un amico ucciso dal cacciatore.

Il mio pensiero lontano svaisce 
al sordo ta-pùm! di un fucile
Restano lacrime amare per
irrigare il mio viso.

Tu cacciatore ammira questi uccelli
le loro piume di mille colori
giocando nel cielo, vorrei dunque 
implorarti, lascili cantare in libertà.

Una delle tue bambine  forse
sta ad ammirare quel
ramo in fiore che ricama il cielo.
Ascolta il breve canto del passero,
ed i tremanti cip-cip di
caldi nidiate pui…

Si addormenta lietissima tra i
pigolii, il canto del passero, ed
uno dei tuoi sguardi felici.
Nei suoi occhi chiusi danzano i
passeri di mille colori… E
 germoglia in ogni cuore, il fiore della speranza.

« Lina Randazzo »
Copyright © 2012. All Rights Reserved.

 ← cinquetio

Ils entait libre....
 Je suis un oiseau d'appel. un esclave pour tuer mes frères. Mes chers amis, urge Votre aide pour sauver millions d'oiseaux, On ouvre la saison de chasse (de SEPTEMBRE à JANVIER) : Tous les jours… on piège autres malheureux d'oiseaux, qui seront tués...par des chasseurs caché dans la hutte… Nous sommes le mois de septembre : les chasseurs prennent leurs oiseaux d'appel "moi" et je ne peu pas les avertir car je suis un petit joué dans leur main, pour mieux les attirer … connaissez la fin... chers amis aidez-nous!!!  
https://youtu.be/BZcgiJ2jK1s
Loro erano liberi.... Sono un uccello di chiamata. uno schiavo per uccidere i miei fratelli. Cari amici miei, urge il Vostro aiuto per salvare milioni di uccelli, si apre la stagione di caccia, di Settembre a Gennaio,: Tutti i giorni s'intrappolano altri poveri uccelli che saranno uccisi...per i cacciatori nascosti nella capanna... Siamo il mese di settembre: i cacciatori prendono i loro uccelli di chiamata "io" ed io non poco non avvertirli perché sono un piccolo giocato nella loro mano, per meglio attirarli.... conoscete la fine... cari amici aiutateci!!! ...


VOICI LE TEXTE EN FRANÇAIS DE CE CLIP de "A. CELENTANO" 

Le dernier des oiseaux

Dit l'oiseau aux chasseurs que déjà il épier le fusil sur lui :
"avant que tu tires il y a une chose que je dois te dire :
je suis l'unique resté dans le monde entier de ton horrible extermination,
si tu me tues aussi tu n'auras pas de salut :
de tous les hommes vite viendra la fin,
parce que tu cruellement as déferlé l'équilibre de la nature,
toi que toujours tu prêche l'amour et la liberté de chaque homme tu as tué le symbole de la liberté,
tu as détruit l'unique défense des plantes.

Mais maintenant que le ciel et désert,
le commencement d'un massacre est sur vous:
les insectes déjà préparent une guerre,
pour détruire le vert sur la terre,
il n y aura plus d'oxygène dans l’air et vous étouffez doucement, doucement, donc tu as seulement une mode pour te sauver: laisse-moi libre d'aller par le monde,
en espérant dans un miracle seulement:
que je trouve une compagne sauve,
de sorte que revienne ma race comme il a été écrit dans la nature. 
Mais maintenant que le fusil tu as abaissé,
une chose encore je dois te dire:
cette faveur je ne te la ferait pas;
tu veux m'épargner seulement parce que tu as peur,
peur de mourir.
Je ne permettrai pas que des nouvelles ailes naissent encore pour être une cruelle cible des chasseurs,
même si tu ne me tueras pas,
j’attenterai la morte qui me prend.
Celle-ci et ma vengeance…

Celle-ci et ma vengeance… 
....

04/09/2011

☺ CET AMOUR...de"Jacques Prévert" • QUESTO AMORE...☺

   



• Cet Amour
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.

Jacques Prévert
.........♥.........
Questo amore
Questo amore
Così violento
Così fragile
Così tenero
Così disperato
Questo amore
Bello come il giorno
E cattivo come il tempo
Quando il tempo è cattivo
Questo amore così vero
Questo amore così bello
Così felice
Così gaio
E così beffardo
Tremante di paura come un bambino al buio
E così sicuro di sé
Come un uomo tranquillo nel cuore della notte
Questo amore che impauriva gli altri
Che li faceva parlare
Che li faceva impallidire
Questo amore spiato
Perché noi lo spiavamo
Perseguitato ferito calpestato ucciso negato dimenticato
Perché noi l’abbiamo perseguitato ferito calpestato ucciso negato dimenticato
Questo amore tutto intero
Ancora così vivo
E tutto soleggiato
E' tuo
E’ mio
E’ stato quel che è stato
Questa cosa sempre nuova
E che non è mai cambiata
Vera come una pianta
Tremante come un uccello
Calda e viva come l’estate
Noi possiamo tutti e due
Andare e ritornare
Noi possiamo dimenticare
E quindi riaddormentarci
Risvegliarci soffrire invecchiare
Addormentarci ancora
Sognare la morte
Svegliarci sorridere e ridere
E ringiovanire
il nostro amore è là
Testardo come un asino
Vivo come il desiderio
Crudele come la memoria
Sciocco come i rimpianti
Tenero come il ricordo
Freddo come il marmo
Bello come il giorno
Fragile come un bambino
Ci guarda sorridendo
E ci parla senza dir nulla
E io tremante l’ascolto
E grido
Grido per te
Grido per me
Ti supplico
Per te per me per tutti coloro che si amano
E che si sono amati
Sì io gli grido
Per te per me e per tutti gli altri
Che non conosco
Fermati là
Là dove sei
Là dove sei stato altre volte
Fermati
Non muoverti
Non andartene
Noi che siamo amati
Noi ti abbiamo dimenticato
Tu non dimenticarci
Non avevamo che te sulla terra
Non lasciarci diventare gelidi
Anche se molto lontano sempre
E non importa dove
Dacci un segno di vita
Molto più tardi ai margini di un bosco
Nella foresta della memoria
Alzati subito
Tendici la mano
E salvaci.

Jacques Prévert